NDIMA | REPUBLIQUE DU CONGO

« MOAKA NA NDIMA » OU LE PYGMÉE AKA ET LA FORÊT

Chants et danses des Pygmées aka
Plongée dans les profondeurs vocales de la forêt équatoriale
République du Congo

Ce spectacle est préparé de manière à être présenté aux élèves du cycle 3 (7 à 11 Harmos) et écoles supérieures.

NDIMA a aujourd’hui à son actif plus d’une cinquantaine de spectacles scolaires accueillis avec enthousiasme tant par les élèves que par les enseignants (Genève, Neuchâtel, Belgique…).

Crée le 15 janvier 2003 à Kombola, département de la Likouala en République du Congo, à l’initiative du chercheur-ethnologue Sorel ETA, Ndima (la forêt en langue aka) est un groupe d’artistes (chanteurs et danseurs) de la tribu pygmée aka.

Dans sa vision, Ndima se propose de promouvoir et sauvegarder le patrimoine culturel des peuples autochtones aka menacé de disparition, en mettant en valeur à travers des spectacles et rencontres diverses, les artistes d’origine aka, leurs danses et chants polyphoniques méconnus dans leur diversité, et de favoriser par le biais de ceux-ci, le rapprochement des peuples

PRÉSENTATION DU PROJET ET DÉROULEMENT DU SPECTACLE

Moaka na ndima ou le pygmée aka dans la forêt, est un voyage dans les profondeurs de la forêt équatoriale. Ce spectacle, d’une durée de soixante minutes, invite les spectateurs à effectuer une plongée dans l’histoire à la découverte de l’homme primitif et de son patrimoine musical de nos jours menacé de disparition.

Moaka na ndima, c’est aussi la découverte des voix des pygmées aka et principalement des techniques complexes de chants tels que le contrepoint et jodle, qui différencient leur musique de celle de leurs voisins appelés Bantous ou « Grands Noirs ».

Moaka na ndima, c’est encore l’expression des mélodies envoutantes de l’arc musical « mbela », instrument ayant l’étonnante singularité d’également servir aux Aka à la chasse.

Moaka na ndima, c’est enfin la richesse des formules rythmiques des tambours évoquant diverses circonstances de la vie quotidienne des pygmées aka.

A travers un répertoire diversifié, les musiciens du groupe Ndima entendent donner un aperçu assez représentatif de leur musique, sinon de leur tradition. 

DÉROULEMENT DU SPECTACLE

  • PREMIERE PARTIE: Présentation sur beamer (10 à 15 minutes) de la culture pygmée aka à travers des photographies commentées par l’Ethnologue Sorel Eta.
  • DEUXIEME PARTIE: Spectacle de chants et de danses par les musiciens pygmées aka (35 à 40 minutes)
  • TROISIÈME PARTIE: Questions et échanges

 LIENS AU PER ET OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE

Ce spectacle touche différentes disciplines du PER telles que :

  • Les sciences humaines et sociales (SHS) : Géographie, histoire, citoyenneté, éthique, culture religieuse, ethnologie, ethnomusicologie…
  • Les arts (A) : Musique
  • Corps et mouvement (CM) : Danse

A travers ce spectacle, pédagogique dans sa conception, les artistes invitent les élèves à être des consommateurs actifs et non passifs du travail qui leur est présenté. D’où le souhait de les voir participer aux différents échanges afin de saisir la quintessence des thèmes ou sujets abordés.

Ainsi ce spectacle permet de :

  • Découvrir la culture pygmée aka et particulièrement leur musique (SHS)
  • Découvrir la complexité de la polyphonie pygmée à travers le chant en contrepoint avec l’usage du yodel (SHS)
  • Il invite le spectateur à effectuer une plongée dans l’histoire à la rencontre des pygmées et de leur mode de vie qui de nos jours est en voie de disparition. Ce, à travers la présentation sur beamer des photographies commentées par l’Ethnologue Sorel ETA, des différentes activités liées à la vie des pygmées (SHS)
  • Il permet de promouvoir la culture pygmée qui est riche mais méconnue (SHS)
  • Il met en valeur les minorités pygmées victimes de la discrimination dans leur pays et traité de sous-homme (SHS)
  • Il contribue en la préservation de la culture pygmée. La meilleure façon de sauvegarder une culture étant de la diffuser (SHS)
  • Il contribue à la promotion du dialogue de culture entre les pygmées et d’autres peuples. Ce qui nous emmène à l’acceptation de l’autre dans la différence ou à la tolérance
  • Il contribue à promouvoir l’unité dans la diversité
  • Il permet aux pygmées de se servir de leurs voix pour défendre leur cause. Pour rappel, les pygmées entretiennent de très mauvais rapports avec leurs voisins appelés les Bantous. Ils sont méprisés par ces derniers, rejetés, traités de sous-homme, victimes de la discrimination et de l’asservissement (SHS)
  • Il met en valeur les capacités artistiques des pygmées aka (A)
  • Il montre que la musique concerne tout le corps qui est en mouvement durant presque tout le spectacle (CM)

PROPOSITION D’ACTIVITÉS ET DOCUMENTS
À L’INTENTION DES ÉLÈVES

STAGE DE CHANTS POLYPHONIQUES PYGMÉES

La musique faisant partie du quotidien, les Aka pratiquent en effet, et ce depuis l’enfance, une polyphonie contrapuntique que le jodle, avec ses brusques changement de registre, rend particulièrement spectaculaire. Cet atelier de chant, dont le principe d’apprentissage est l’écoute, l’observation et l’imitation, permet aux participants, sous la coordination de Sorel Eta d’acquérir et de comprendre les notions de base sur la structure, l’organisation temporel et sur le fonctionnement de manière générale d’un chant polyphonique pygmée aka. Ce savoir musical sera transmis aux stagiaires dans un langage facile afin de permettre à ces derniers de percevoir la particularité de la musique polyphonique pygmée par rapport à celle pratiquée par leurs voisins appelés Bantous.

CONFÉRENCES

  • THEME 1: Moaka na ndima ou le pygmée aka et la forêt : Rapports Homme-nature
  • THEME 2: Les pygmées aka et les menaces d’extinction de leur culture